La préhistoire à PLABENNEC
| Langue bretonne | Langue française | Langue bretonne | Langue française |
| Castel | château | Dorguen | butte |
| Moguer (ou) | mur | Menhir | menhir |
| Hent | route | Mouden | motte |
| Ilis | église | Quinquis | motte |
| Chapel | chapelle | Cosquer | vieille demeure |
| Maner | manoir | Roudouz | gué, passage |
| Croaz | croix | Pont | pont |
| Lez | château - cour | Coz | vieux |
| Feunteun | fontaine | Meur | grand |
Citons également tous les noms en "Lan" (ermitage) qu'il ne faut pas confondre avec "Lann" (Lande), tous les noms en bois, forêt, ou arbres ; les noms en "bod " (buisson) ; en "mein" (pierre) ; en saints (Sant Erep, Sant Tadec, ... )
A noter le travail important de François Falc'hun, linguiste et toponymiste auteur d'ouvrages sur les noms de lieux celtiques, l'histoire de la langue bretonne et gauloise. Il redonne un sens aux noms de lieux qui nous paraissent incompréhensibles.
Du Mésolithique à l'âge du bronze : de 6000 à 2000 avant J.-C..
Au mésolithique le climat se réchauffe, le niveau de la mer remonte et continue à monter encore de nos jours, les hommes s'installent et deviennent des agriculteurs sédentaires, même si la chasse existe toujours.
Les traces trouvées sur Plabennec sont nombreuses : grattoirs, perçoirs, pointes, armatures, les plus spectaculaires sont des haches polies du néolithique. Mais ils existaient des outils en os tels que les aiguilles pour coudre les vêtements, hameçons, pointes de harpons qui ont disparus de nos régions, le sol étant trop acide. Les roches utilisées sont mécaniquement très dures comme les silex récupérés sur les plages de galets, les quartzites de la région de La Forest-Landerneau, les fibrolithes de Coat-Méal ou de la presqu'île de Kermorvan, les dolérites et autres amphiboles que l'on trouve en filons dans le granite.
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 Pointe de flèche |
A gauche : Cette reconstitution des vêtements de l'homme retrouvé dans les glaciers des Alpes pouvait être semblable aux vêtements des occupants du néolithique de Plabennec. Ces peuples n'avaient rien à voir avec l'image populaire de la brute épaisse traînant sa belle par les cheveux. Il suffit d'observer les haches polies où l'utile et l'esthétique sont recherchés.
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| Hache en jadéite | Hache en dolérite | la plus grande hache du Finistère, elle mesure 36 cm, l'utilisation est inconnue. Est-ce une hache d'apparat ou un soc de charrue ou autre ? | En haut, une des plus petites en fibrolithe, 3,5 cm |
 Stèle, pierre dite : "Sacrée" de Lesquelen |
Les stèles de l'Âge du fer, 900 ans av-JC, marquent des emplacements de sépultures, ceci est prouvé par les travaux archéologiques. Si le caractère sacré de ces stèles peut de ce fait s'expliquer, le caractère phallique est une interprétation sans preuve que certains chercheurs attribuent au romancier qui n'était pas à un canular près : G. Flaubert.(1858) Le nom de pierre Gauloise ou Celte fait partie du folklore. Pour les stèles posant un problème d'interprétation, il faut peut-être regarder ce nous faisons encore actuellement où nous continuons à ériger des stèles tels que : croix, pierres tombales, monuments aux morts, emplacements de champs de batailles, emplacement d'exécutions et massacres, évènements spéciaux (général De Gaulle à Ploudalmézeau), bornes frontières ou routières, entrées de champs, menhir pour faire joli sur la pelouse, etc.... . |
 Stèle, pierre dite : "Sacrée" de Ties Mein |
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Cette lame de poignard en silex blond de la région de la Loire fait penser que les échanges entre les peuplades du néolithique étaient nombreux. D'autres outils existent comme des meules, des molettes, des polissoirs. |