Les manoirs de PLABENNEC |
Les manoirs à Plabennec étaient
nombreux. Derrière ce mot se cachent des demeures bien différentes selon l'ancienneté
de la construction et les fortunes des familles.
Le manoir du Rest
(XVIIIe) et celui du Leuhan sont des constructions imposantes, mais beaucoup ne
sont que des maisons d'exploitations rurales, mais nobles, de grandes fermes, de
construction soignée, surtout au niveau des portes, des fenêtres et de la cheminée. |
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La manoir de KERBRAT |
Manoir de Kerbrat du XVe, vue
face nord.
Les clichés du manoir de Kerbrat sont de :
Martine Camblan |
Il n'est pas toujours facile de retrouver ces manoirs,
les plus anciens se sont écroulés, d'autres ressemblent à d'anciennes maisons cossues
(XVIe), remaniées pour les rendre habitables actuellement, ou transformées en
bâtiments agricoles. Des habitants de la commune ignorent habiter dans un manoir, ils ont
acheté une vieille maison avec quelques belles pierres de taille sans plus. |
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Porte nord surmontée d'un écu martelé
représentant les familles Coëtélez-Le Gac
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Manoir de Kerbrat, vue sud.
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Il y a quelques
centaines d'années, le petit peuple, le plus nombreux, habitait dans des maisons basses
construites de mauvaises pierres, de torchis et couvertes de genêts. Elles servaient
parfois d'étables car hommes et bêtes partageaient souvent le même logis.
Les seigneurs des manoirs, possédaient des villages où les métayers
travaillaient leurs terres. Des artisans, forgerons, tisserands, potiers, meuniers,
produisaient des biens, permettant à la communauté de vivre le plus possible en
autarcie.
Très souvent les manoirs avaient leur moulin. Ceux-ci devaient
rapporter quelques livres et sols à leur propriétaire, car en 1789, d'après les
archives de Quimper, le manoir du Rest qui avait son propre moulin, avait acquis celui de
Pentreff, Kerhals et de la Motte.
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Sculpture sur la cheminée du manoir de
Kerbrat |
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Les manoirs d'autrefois à Plabennec.
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Nota : La description des
blasons peut paraître étrange aux non initiés, mais la construction d'un blason obéit
(en théorie) à un code très anciens et précis permettant de reconnaître une
famille comme amie ou ennemie, uniquement par la description de ses armes. Les blasons
présentés sont reconstruits d'après le descriptif de textes anciens, il peut y avoir
des différences avec les blasons réels. Aussi nous vous serions reconnaissants de nous
signaler les erreurs pour que nous apportions les corrections nécessaires à ce site. |
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Le manoir de
CORHEAR ou ( GORREGUER)
De la famille de Kerannou, sieur de Kerannou en Plabennec.
Blasonne losangé d'argent et de sable, à la bande de gueules,
chargée de 3 trèfles d'argent.
On connait en 1503 : Guillaume de Kerannou époux de
Jeanne de Keroulas. En 1609 François de Keroulas, sieur de Coathais vend Gorreguer à
Guillaume de Poulpry, seigneur de Lanveugat.
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Le manoir de
GUICABENNEC au bourg de
Plabennec De la famille de Villeneuve, sieur de
Villeneuve en Plouvien, attesté à Plabennec en 1426.
Blasonne d'azur à la fasce d'or, accompagnée de 3 quintefeuilles
de même.
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Le manoir de l'ILE
De la famille
Gestin, sieur de Poulbroch en la Martyre et de l'ILE en Plabennec.
Attesté à Ploudiry et à Plabennec de 1426 à 1534, un
Yves Gestin est doyen du Folgoët en 1498, Guillaume Gestin fait montre en 1503 à
Plabennec.
Blasonne d'or au sautoir d'azur, alias d'or à la croix ancrée
d'azur. |
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Le manoir de
KERANGALL De la
famille Roignant, sieur de Kerangall, attesté à Plabennec de 1426 à 1538.
Blasonne d'azur au gantelet d'argent mis en pal.
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Le manoir de
KERANNOU Berceau
d'une famille de Kerannou, ramage de Rannou.
Blasonne losangé d'argent et de sable ( = Rannou ), à la bande
de gueules, chargée de 3 trèfles d'argent .
Un Guillaume de Kerannou , noble homme, fait montre en
1534 à Ploumoguer. |
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Le manoir de
KERAUTRET
Pas de
renseignement, sinon qu'en 1974, le lieu noble de Kerautret est au sieur de La
Villeneuve Kersulguen |
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Le manoir de KERBRAT
à Ty-Glaz
Corps
de logis XVe , berceau d'une famille de
Kerbrat, attesté à Plabennec de 1426 à 1444, elle blasonne
de gueules
à 3 quintefeuilles d'or.
Fondue dans la famille de Coëtélez dont Jehan Coadelez
en 1534.
La branche des Kerbrat
blasonne
de gueules à tête de lièvre d'or accompagnée de
3 quintefeuilles de même.
Le dernier blason se trouve sur
un bras de l'ancien calvaire de Saint Séverin, il est écartelé, les trois
quintefeuilles et la tête de lièvre viennent de la famille Coëtélez du manoir de
Kerbrat. La main tenant 5 flèches vient de la famille Le Gac.
Bien que partiellement détruit, un blason identique est
situé au dessus de la porte d'entrée du manoir.
Le Gac, jadis à Coëtespel en Plounéventer,
Lansalut en Plouézoch, à Kerraoul près de Landerneau, Coëtgestin en Guipavas et autres
lieux, est une grande et ancienne famille dans la région.
Le blason des Le Gac était
:
d'azur
à un gantelet armé d'argent tenant 5 flèches d'or en pal, ferrées et empannées
d'argent, la dite main mouvante est du côté sénestre.
Il est ici en écartelé avec la famille Kerbrat.
A la réformation de 1444, il est dit que
Bernard du Beaudiez est à Kerbrat sans autre précision. La
réalité c'est que trois lieux1 portent le nom de Kerbrat à Plabennec, dont Kerbrat Isella,
maintenant Kerbrat Loc-Maria, ce lieu était la possession de cette famille jusqu'au XVIIe
siècle.
En 1674, "l'escuyer, Pierre MICHEL, sieur de
Kervenec .....demeurant en son manoir de Kerbrat", s'agit-il de ce manoir de
Kerbrat de Ty-Glaz ?
1 - Kerbrat à Ty-Glaz, Kerbrat
Loc-Maria et Kerbrat-Gouesnou |
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Berceau d'une famille de
Kerhalz, attesté à
Plabennec de 1444 à 1481 dont Jean de Kerhalz anobli le 4 mars 1438.
Blasonne d'or au huchet de sable, lié de même.
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Le manoir de
KERDAVID De la
famille du Bergoët, attesté à Plabennec de 1426 à 1534.
Blasonne d'argent au chevron de sable accompagné de 3 coquilles
de gueules |
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Le manoir de
KERDOUAR Berceau
d'une famille de Kerdouar, Hervé Kerdouar en 1503.
Blasonne d'argent à 3 tourteaux de gueules accompagnés
de 6 merlettes de même.
Puis passe à la famille Bellingant
( d'argent à 3 quintefeuilles de gueules)
fondue en 1721 dans Penmarc'h.
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Le manoir de
KERGREAC'H De la
famille de Lescoët dont le Maître est hallebardier en 1503.
Blasonne de sable à la fasce d'argent chargés de 3
quintefeuilles de sable. En 1674, ce
manoir appartient, par alliance, au sieur Bellingant de Kerbabu en Lannilis
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Le manoir de
KERGUILLY de la famille
de Lescoët. Prigent de Lescoët est sieur de
Kergoff (Kernouer) et époux de Anne de Kerlec'h, de Françoise de Kerguilly en 1568, puis
de Marie de Châteaugier.
La fille Claude de Lescoët, dame du dit lieu, Brendegué,
Kerilly...., épouse en 1598 Jacques Barbier sire de Kerno, ensuite on trouve la famille
Taillard, sieur de Coëténez (Milizac), Kerguilly..., blasonne d'hermines à cinq fusées de gueules accolées et rangées en bande.
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Le manoir de
KERLAZIOU
Deux
familles semblent avoir occupé les lieux à des dates très voisines.
La famille de Botlavan, connue de 1426 à 1534.
Blasonne d'argent à l'aigle de sable, accompagné en bande de trois
cœurs
d'azur.
La famille de Campir, connue de 1427 à 1534.
Blasonne d'or à 3 fasces de sable au lion de gueules brochant.
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Le manoir de
KEROUANTON De la
famille de Kerdalaës, attestée à Plabennec de 1426 à 1534.
Blasonne d'or à 2 fasces d'azur |
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Le manoir de
KERSALIOU De la
famille de Kerannou, sieur de Kerannou , Gorreguer et Kersaliou.
Blasonne losangé d'argent et de sable, à la bande de gueules,
chargée de 3 trèfles.
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Le manoir de
LANHOUARDON
Corps de logis du XVIIIe siècle
De la famille Le Verger, attestée de 1427 à 1534 avec
blason de gueules au lion d'or.
En 1624 il est à la demoiselle Marguerite
le Nehou veuve du noble homme Claude le Drat, sieur de Lanhouardon, demeurant en la ville
de Landerneau.
En 1630 Jean Dencuff est seigneur de
Lanhouardon époux de Guillemette de Penmarch
Blasonne d'or à l'aigle éployé de sable.
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Vers 1673 il passe à la
famille du Mescam,
qui à pour d'azur
à 3 têtes d'aigle d'argent,
puis par
alliance, en 1698, revient à la famille Huon de Kermadec, dont Guillaume Huon sieur de
Lanhouardon, écuyer et diacre.
Blasonne d'argent est d'or à trois annelets d'azur, 2 -
1, cantonnés de trois croisettes recroisettées de même. 1 et 2.
Après la révolution ce manoir a servi de
presbytère, et ensuite d'école des filles en 1850, avant la construction de l'école
Sainte Anne à la fin du XIXe.
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Le manoir de
LANOSTER ( Lannoster)
Détruit
par un incendie en 1914, il reste un corps de logis XVIe avec grande porte
cochère, la chapelle Saint Christophe fut abattue la même année.
Berceau d'une famille de Lannoster blasonne
de
gueules à 2 haches d'armes adossées d'argent, au chef d'or.
Par alliance passe à la famille Le Jar,
blasonne
d'argent à la poule de
sable, crêtée et barbelée de gueules, becquée et membrée d'or,
dont Yvon Le Jar qui épouse vers 1440, Mahotte
Hervé.
Ensuite le nom d'Alain
Le Jar qui est archer en 1503, sieur de Lannoster apparaît dans les documents avec un
Hervé Le Jar en 1534. François Gourio en est le propriétaire en 1674. |
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Château du
LEUHAN
Construit en 1882-1884, de
style néogothique par John Burnett Stears a épousé Béatrice de Trobriand, le
couple s'installe au Leuhan et crée le domaine.
Deux blasons sont connus, l'un est
: d'une couronne murale
surmontée d'une main dextre fermée composée de 4 doigts - Nota :
quelquefois la couronne à la main sans pouce orne des bâtiments de ferme ou
surmonte l’écu au chevron -
John Burnett Stears avait perdu le pouce de la main droite au cours d'un combat
pendant la guerre de 1870.
L'autre blason est
: de gueules au chevron d’argent
ou d’or à 3 têtes de léopard de même.
L'écusson de Béatrice
Denis de Trobriand d'argent au sautoir
de gueules, accompagne celui de son
époux au château du Leuhan
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Manoir du /span>
MENDY Le manoir est ruiné, il ne
reste qu'un pan de mur et une lucarne renaissance.
La chapelle St Yves est en ruine, dès 1780, il ne reste
qu'un bénitier.
C'est le berceau de la famille du Mendy, blasonne échiqueté d'argent et de gueules.
La famille se fond dès le XVe siècle dans le
famille de Kerguelen qui a un blason écartelé aux 1 et 4 d'or au houx arraché de
sinople (Kerguelen ) ; aux 2 et 3 échiqueté d'argent et de gueules ( Mendy ) dont les
noms de Noël de Kerguelen en 1503, qui est l'époux de Marie du Poulpry.
Yvon de Kerguelen en 1636, qui est l'époux de Catherine
Kerangar ( veuve en 1641 )
Jean de Kerguelen , écuyer, sieur du Mendy en 1632 à
1680, époux de Judith de Carné.
Jérôme Gabriel de Kerguelen, seigneur de Mendy en 1733 -
1735, époux en première noces de Marie marguerite de Kerguelen, puis en 1731, de Marie
Julienne de Keroulas.
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Manoir de la
MOTTE.
Enceinte circulaire médiévale de 30 m de diamètre, puis manoir
avec une cache souterraine de 10 à 20 m de diamètre dans le puits.
C'est à la famille Marc'hec, sieur de la Motte et de
Pennanec'h, blasonne
d'azur à 3
quintefeuilles d'or
au XVe siècle
Puis la famille Beaudiez dont Bernard
du Beaudiez , sieur du Rest et de la motte, fin XVe siècle.
Son fils jean du Beaudiez, en 1503, et son
fils Guillaume, en 1534, ensuite on trouve Louis de Beaudiez, sieur de la Motte en
1566-1603, époux de Marie de Kerscau, dame de Kergouël de Plouescat, ensuite leur fils,
Jean Pierre en 1615 et son frère Jacques en 1638, époux de Claude de Penfentenyo, et
leur fils Ronan, époux de Anne du Plessis en 1675. Leur fils Charles du Beaudiez, sieur
du Rest, est l'époux de Yvonne Louis Mol, il est mort en 1755.
Leurs fils Ronan Jaoua du Beaudiez,
seigneur du Rest, de la motte, de Mézou, etc.. est l'époux de Marguerite Boutouiller.
Leurs fils Michel Jean Baptiste du
Beaudiez est l'époux de Marie Emilie Marias de Beaumesnil et enfin, François Gabriel,
fin XVIIIe, époux de Renée Pélagie Loisel ?.
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Manoir de
PENNANEC'H,
une famille de ce nom
blasonne
d'argent à un écu en abîme d'azur , à l'orle de six
annelets de gueules En 1444, c'est a la famille
Marc'hec, sieur de la Motte et de Pennanec'h. En 1674, le lieu noble est entre les mains de
la famille de Keraldanet.
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Manoir du PENTREFF
C'est le berceau d'une famille de Pentreff,
blasonnant d'azur à la fleur de lys d'or en abîme accompagnée de trois écussons
d'argent.
Puis la famille de Launay à partir du XVIe
( Le Guern en breton ) qui blasonne
d'azur à trois coquilles d'argent ( alias d'or
à un arbre d'azur ). |
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Dont Nicolas de
Launay époux de Françoise Rucat, vivant en 1534, il y a aussi Alain de Launay, sieur de
Pentreff, procureur à Lesneven 1598-1604, époux en 1ere noce de Marie Huon, puis leur
fils François de Launay sieur de Pentreff et Langolian, époux de Françoise de
Poulpiquet du Halgoët, puis leur fils , époux en 1633, de Anne de Penfeunteuniou, morte
en 1693, et leur fils Tanguy en 1675, et enfin un cousin François Alléno, seigneur de
Pentreff, Saint Alouarn et Kernatous en 1690, époux de Catherine de
Caëtnours ( arrière
petit fils de François Ier de Launay ) d'argent
à trois hures de sanglier de sable, arrachées de gueules. Devise des Alléno
: Mad é quélen é peb amzer. ( Un conseil est bon en
tout temps) |
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Manoir de
PONTAROUDOUZ
A la famille du Bergoët sieur de Kerdavid et Pontaroudouz.
Blason à Kerdavid.
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Manoir du REST
Manoir des XVe et XVIe
C'est à la famille Gallézen ( prenant parfois le nom du
Rest ), sieur du Rest en 1426, dont Paul du Rest, seigneur du Rest en 1443..
Blasonne échiqueté d'argent et sable au lion d'or brochant.
Puis la famille du Beaudiez dont
Bernard du Beaudiez , sieur du Rest et de la motte fin XVe siècle (1503 )
blasonne
d'or à 3 faces ondées
d'azur cantonnées à dextre d'un trèfle de même, et parfois, surmontées de 2 coquilles
de gueules.
Son fils jean du Beaudiez, constructeur du
manoir, 1503-1534, et son fils Guillaume en 1534, puis Jacques 1566-1579, mort avant 1621,
époux de Jeanne de Lesguern, puis Gabriel, 1613,1636, époux de Louise de
Lescoët, mort
en 1659..
En 1674 il passe à la demoiselle du
Pontoys, qui le loue à Catherine Thépault, veuve de René Le Moguérou et il est racheté
en 1675 par Ronan du Beaudiez, sieur de la Motte, époux de Anne du Plessis.
Leurs fils Charles du Beaudiez, sieur du
Rest, garde marteau de Carhaix en 1720-1731 est l'époux de Yvonne Louis Mol, il est mort
en 1755.
Leurs fils Ronan Jaoua du Beaudiez,
seigneur du Rest, de la motte, de Mézou, etc..est l'époux de Marguerite Boutouiller en
1730, mort en 1767.
Leurs fils Michel Jean Batiste Anne du
Beaudiez, seigneur du Rest, Mézou, Garsjan .... est l'époux en 1770 de Marie Emilie
Marias de Beaumesnil .
En 1820 il passe à Hyacinthe le Bescond
de Coatpont, capitaine des bombardiers du roi, époux de Armande Berthomme , il appartient
toujours à cette famille.
D'azur
à un pélican d'or en sa piété de même.
NB. Thérèse le Bescond de Coatpont (
fille de Hyacinthe ) née en 1812, morte en 1904, avait épousé en 1832, Charles
Malmanche, capitaine de frégate et leur fils Gustave Malmanche est commissaire de la
Marine et sera le père du dramaturge Tanguy Malmanche qui vécut son enfance au manoir du
Rest chez sa grand-mère. |
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Manoir de
TOULDREZEN
C'est à la famille du Beaudiez
Ronan Jaoua du Beaudiez, seigneur du Rest,
de la motte, de Mézou, Garsjan etc... est l'époux de Marguerite Boutouiller en 1730 qui
demeure en 1781, veuve, en sa terre de Touldrezen en Plabennec.
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Manoir de
TRAONEDERN
C'est à la famille du Beaudiez, dont le noble homme Guillaume du Beaudiez,
sieur de Traonedern en 1554.
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Manoir du
VOURCH Le manoir est à la famille
Le Borgne, sieur du Vourch, attesté de 1444 à 1503, dont Thomas Le Borgne en 1429
demeurant à Plougar et Yvon Le Borgne, archer en 1503 à Plouguin..
Blasonne de gueules à la fasce accompagnée de six besants, le
tout en or. |
Château de LESQUELEN
L'histoire de ce Château est développée dans la page " LESQUELEN "
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Gleincuff ou Gleincun sieur de
Saint
Eluen, reformation de 1426
Blasonne
d'argent à une
aigle de sable, brisée d'un filet de gueules posé en fasce. |
Disparition d'écussons ?
Certains auteurs prétendent que : lorsqu'un
seigneur vendait ou abandonnait sa demeure, il partait avec son écu, lequel représentait
ses couleurs, ses clefs, son identité. Il le détruisait si celui-ci était trop bien
scellé.
Les déplacements d'armes après une vente de manoirs sont avérés
au manoir du Curru à Millizac et à Coëténez en Plouzané
Beaucoup d'écus n'étaient pas sculptés mais simplement peints sur
un support de pierre lisse, les années en ont effacé les couleurs
Les destructions ou disparitions des armoiries peuvent être
l'uvre des familles elles-mêmes ou comme en 1790, les vandales de la commune de
Plouvien ont détruit ou enlevé tous les écussons ornant les caveaux, les cloches et les
chapelles. Saint Jean Balanant en Plouvien est un triste exemple de ces actes, certains
disent qu'ils n'ont fait qu'appliquer la loi de l'époque, laquelle était de faire
disparaître toutes traces de l'ancien régime.
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