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Les ailes, ou vergues, placées au vent, entraînent un arbre de
transmission qui lui fait tourner une ou plusieurs roues dentées, ou rouets, qui
communiquent leur mouvement aux meules. La meule supérieure, ou meule tournante, pivote
ainsi sur la meule inférieure, dite meule dormante. Le grain est inséré entre les deux
meules par un illard pratiqué dans la meule tournante, et au moyen d'une trémie
permettant son écoulement progressif. Broyés entre les pierres, les grains donnent un
mélange de farine et de son, la mouture, qui est rejeté à la périphérie du coffrage
contenant les meules, le tour de meule. Ce mélange est alors passé au blutoir (situé
sous la meule), dont le tamis est agité de vibrations permettant le passage de la farine
débarrassée du son. Il ne reste plus ensuite qu'à la mettre en sacs. Les inconvénients
de cette machine : le manque ou le l'excès de vent qui peut le détruire, il n'est fait
que pour une fonction : actionner la meule.
Le XIXe siècle verra la fin de
ce type de moulin.
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